Arthur Jamin

Chanter c’est lancer des balles. Faisant sien ce clairvoyant aphorisme du demi-Dieu Souchon, Arthur Jamin a eu rapidement conscience de sa vocation de jongleur musical. Originaire de Nougaro City, cette ville rose où l’accent n’est pas le seul à chanter, il a caressé ses claviers pour y poser ses mots – des mots d’amour et de tendresse, d’humour et de détresse aussi, parfois. Car avec Jamin, le romantisme se teinte de lucidité, la mélancolie devient feutrée, la légèreté n’est pas étrangère à la gravité et ses textes à fleur de peau se font le reflet de ces charmants paradoxes.
D’une voix douce et délicate, Arthur Jamin chante l’amour fini, le temps qui passe, les passions déçues et le terrible espoir que chacun accroche à son malheur… puisqu’il faut bien vivre !Chanter, c’est aussi envoyer des ballons… Depuis son belvédère, Arthur Jamin exerce la cruelle tendresse de son regard sur le monde qui s’agite, contemple une foule qui se noie et croit déceler dans ce Western Moderne une ombre solitaire et familière… Son double inachevé, un alter ego étrange, désenchanté… Un « Garçon Brouillon », baguenaudant de rime en rime…
Ces premiers pas d’Arthur Jamin témoignent déjà d’une sincérité artistique étonnante, dans la lignée de cette Chanson Française qu’il vénère plus que toute autre, et qu’il a apprise patiemment au fil des années… Une éducation sentimentale, en quelque sorte.


Mieux : une invitation à un voyage intérieur, sur le bord du monde…


Musiciens: Arthur Jamin : voix, piano, guitare, programmation / Yannick Kerzanet : guitare, basse / Olivier Pelfigues : batterie/ Johan Dohl : harmonica / Jules Delaby : trompette / Vincent Gestermann : Violon / Anne Lour : choeurs / Paul Dewachter : banjo